La Bataille d'Urfa
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Bataille d'Urfa

La légende des Paladins et des Prophéties oubliées
 
AccueilGalerieDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Derniers sujets
Rechercher
 
 

Résultats par :
 
Rechercher Recherche avancée
Découvrez la playlist DedeRock avec Ours (2)
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

  Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..

Aller en bas 
AuteurMessage
Narrateur

Narrateur


Messages : 338
Date d'inscription : 23/12/2011
Localisation : Limbes

 Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..  Empty
MessageSujet: Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..     Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..  Icon_minitimeDim 10 Mar - 18:45

Alentours de Keplan, Manoir des Allenhalls.
 
 
 
 
 
 Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..  Maxresdefault
 
 
 
 
 
 
 
 
La poudre.. La terre éventrée qui retombe comme une pluie fine et collante.. La peur.. La mort.. encore. C'est peut-être notre dernier combat, nos derniers instants vivants, tous ensembles. Et je n'ai pas pris le temps de leur dire à certains à quel point ils comptent pour moi. Un regret de plus sur un liste qui commence à dégueuler. Une tâche de plus sur une vie semblable à une nappe après un banquet. Mais peut-être la dernier tâche qui sait... Le Manoir était truffé de piège autant qu'une vielle pute qui tapine sur les quais ; on savait où on allait, mais on savait pas sur quoi on allait tomber.
Et par mes couilles, il l'avait sacrément bien garni de défenses son Manoir l'autre enculé. Les pièges ça on s 'en doutait. Mais ces putains de statues.. J'en ai mouillé mes draps ces dernières nuits. Tu les vois, tu tournes le regard une seconde elles sont plus là..Elles sont dans ton dos. Et si tu les perds trop longtemps de vue... Putain Aithe a failli y laisser la vie, et son bras à défaut.  Mais ça c'était la mis en bouche. Parce qu 'à l'intérieur il y avait comme gardiens toutes ses expériences ratées. Ratées mais pas inoffensives les saloperies. Je me rappelle encore la claque que j'ai pris par le Ruzgar foiré. Il était p'tet foiré le machin, mais il m'a fait traversé la pièce d'un revers. Pis après Ruzgar y avait le faux Atesi et la fausse Sylph..
 
 
On était dépassés. Surclassés par l'ennemi. Surtout qu'une fois le dernier gardien tombé, il en restait un. Et quand je dis un, c'est pas la moitié d'un. Imaginez un machin de plusieurs dizaines de mètres de haut qui était tapi dans le sous sol du Manoir. Une créature résultant de la fusion d'Atesi et de Ruzgar, la terre et le feu réunis.. dans un Behemoth de lave et de roches incandescentes. Fallait fuir sinon on allait y rester. Sauf que devine qui attendait dehors..? Beh oui ces putains de statues. Sans oublier les pièges qu'on avait pas déclenchés à l 'aller qui risquaient de nous péter à la gueule. Grâce à Sylph, la vraie, on a pu se replier. Amochés, déglingués pour la plupart, mais on était vivants.
Sauf que coincés à Keplan on ne pouvait rien faire. Il ne restait "qu'un" seul ennemi pour enfin en finir avec les plans macabres et mégalos de cet enculé d'Alabaster. Mais comment abattre un machin gros comme une montagne..? Sans me vanter, pour une fois, j'ai eu un éclair de génie, où comme disent les alcolos un "moment de lucidité" p'tet. Car pas très très loin, ma frangine Illyadora avait fait stocker des canons et des mortiers à Glish pour une mission qui lui tenait à cœur. Et déjà, symboliquement et psychologiquement, aller cogner la bestiole de lave à coup de canon ça me rassurait déjà un peu plus..
 
 
Les autres non plus ont pas chômé. Chacun de son côté avait renforcé son armement pour blesser et abattre cette engeance et récupérer l'artefact maudit qu'elle protégeait. Les sœurs Élémentaires acceptèrent d'user de leurs pouvoirs pour enchanter certains équipements. Il restait aussi ces connasses de statues mais j'avais un plan pour leur faire leur fêtes à ces salopes. C'était simple, basique, mais efficace. Pilonner le Manoir et ses alentours pour exploser les statues et faire sortir la bête de son trou. Au passage on aurait désamorcé les pièges restants. Une fois la bête sortie, on la finirait aux canons dont certains avaient des boulets spécifiques à notre problème. Sauf que rien n'est jamais simple. Ce qu'on savait pas c'est que de l'autre côté de la maison, y avait un cimetière. Et un cimetière pour un connard comme Alabaster c'est comme donner à un gosse un bac à sable pour s'amuser... Et il s'est bien amusé l'enculé croyez-moi... On a vu les ancêtre de la famille Allenhall marcher à nouveau pour fondre sur nous. Franchement dégueulasse le mec..
Ce combat là fut moins facile que prévu, car imprévu au final et tandis que le dernier illustre ancêtre mourrait pour de bon, un grondement sinistre ébranla toute la zone. La Bête sortait de son trou...
 
 Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..  Fire_golem_by_cbinder-d3hqdg2
 
 
 
Et bah on était pas dans la merde encore tiens... Si on fuyait de nouveau on aurait attiré sur Keplan cette monstruosité et on aurait fait augmenter la liste de victimes. Toute façon Illyadora voulait pas reculer. Bon après tout Alabaster c'est son demi frère, j'peux comprendre qu'elle ait les boules même si elle le dit pas trop. Et puis si on se tirait on perdait les canons et notre meilleure chance d'abattre la bête. Je suis pas un héro. Je l'ai jamais été et je le serai jamais. Déjà parce que ça crève jeune et inutilement. Et puis parce que j'ai pas le "truc" qui faut surement. Sur le moment je regrette d'avoir emmené ces hommes et ces femmes ici. Ils vont peut être mourir, à cause de moi. Enfin à cause d 'Alabaster à la base mais bon j'ai ma part de responsabilités.. J'espère que je me suis pas chier dessus en établissant mon plan de bataille. Putain c'est ça que ressentaient les officiers à la guerre quand on partait à la filoche ? Je veux pas mourir. Et je veux surtout pas perdre l'une de ces personnes qui sont là à mes côtés à ce jour. Si y a un Dieu quelque part, ou un truc qui y ressemble.. quelque soit son nom, quelque soit le prix à payer.. faîtes que ma famille s'en sorte...
On a commencé à le canarder bon pied bon œil. Mis à part le sol qui tremble quand il se déplace, on tenait. Et comme d'habitude c'est parti en couilles comme un feu de paille. Narasen semble t-il avait encore utilisé ses cartes maudites et là encore les cartes s'étaient retournées contre nous. Une partie du groupe fut pris de terreurs et d'hallucinations. Certains virent Alabaster réincarné prêt à nous attaquer... les canons ont cessé de tirer vu la panique générée. Le Behemoth a repris du terrain et.. J'ai pas les mots. J'sais pas comment décrire ça tellement ça a été vite et que ça me paraît irréel. La Bête.. a réussi à se saisir d'Ilya' et...
 
Mais pourquoi j'ai prié les Dieux moi?? Pour quoi au final ? Voir ma frangine se faire broyer vivante par l'énorme main de lave qui l'a ensuite jetée comme une couche usagée..? J'ai rien pu faire. Rien. Et ma sœur est morte sous mes yeux. La bataille venait d'être renversée. Nos armes étaient au final inutiles et dérisoires face à la puissance du Béhémoth. Nous étions partagés mais il fallait leur demander. Leur demander le sacrifice ultime. Et elles ont accepté. Elles n 'étaient pas obligées, nous ne sommes que des mortels après tout. Mais elles ont accepté de fusionner à leur tour pour affronter la créature d'égales à égal. Ainsi Sylphe, incarnation d'un esprit primordial de vent et sa sœur Sû déesse de l'océan ne firent qu'une seule et même créature.
C'était terrifiant et spectaculaire à la fois. Un duel de monstres de cette puissance...jamais je n'aurais cru voir ça de mon vivant et pouvoir le raconter. Et là cet enculé de behemoth a moins fait le fier mine de rien. Les filles réunies en une seule lui ont copieusement fait sa fête, mais une fois le combat fini... Il ne restait plus que Sylph. Sû n'était plus, consumée dans cette tempête d'eau et d'orage. Adieu ma Déesse des océans, moi qui espérait finir mes jours en ta demeure..
 
 Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..  441.jpg?26
 
 
Le Behemoth était détruit, réduit à un tas de pierres chaudes encore fumantes. L'artéfact avait été retrouvé dans ses restes. Il ne restait plus qu'aux mages et aux sorcières à briser le sortilège qui liait Alabaster à ce monde et si possible libérer Ruzgar et Atesi prisonniers à l'intérieur. Et après..? Je contemplais le corps de ma Sœur, et déplorait la perte de ma Déesse. Ma famille était meurtrie, blessée. Une simple brise suffirait à la faire se déchirer... J'avais un vide immense en moi que je saurais expliquer. Je me souviens avoir pris la dépouille d'Illyadora et d'avoir laissé la suite  à Narasen et Sadusga, mais après... je n'ai que de vagues souvenirs. Il y avait un phare éteint.. du noir.. une eau déchaînée...
Merde...


























.
Revenir en haut Aller en bas
http://lantre.exprimetoi.net
 
Chapître XXXIII : La Mer, le Radeau... le Naufrage..
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  Chapitre XXX : Le radeau de la buse..
» Chapître I : L'Eveil
»  Chapître X : Retrouvailles
» Chapître I : Genèse
» Chapitre XV : La déroute du Rhum..

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Bataille d'Urfa :: Prophéties en cours d'écriture :: Itinéraire d'un enfant de putain..-
Sauter vers: