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La légende des Paladins et des Prophéties oubliées
 
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 Chapitre VIII : Mes Angoisses, mes Peurs, mon héritage

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MessageSujet: Chapitre VIII : Mes Angoisses, mes Peurs, mon héritage   Chapitre VIII : Mes Angoisses, mes Peurs, mon héritage Icon_minitimeJeu 28 Nov - 13:42

Chapitre VIII : Mes angoisses, mes peurs, mon héritage..











Au comptoir des trous du cul errants..














Putain j'ai fait un rêve affreux j'te jure. Les boules. Faut que j'te le raconte. J'me suis vu un matin au réveil avec Aithe... jusque là tout va bien... Mais Aithe elle avait changé tu vois. Un je-ne-sais-quoi de petit coup de vieux dans les dents. Les traits tirés.. la mine fatiguée. Et ses nichons putain.. Ils regardaient plus vers le ciel comme d'hab'. Non non non ils avaient perdu de leur superbe, ils avaient plus ce galbe que j'aime tant. Et crois moi que si y a bien un truc que je connais et que j'inspecte souvent c'est les nichons de ma femme. Non là ils avaient un petit côté flasque, un côté inconnu. Du coup j'me suis dit "putain c'est pas ma femme en fait j'ai du trop picoler et finir avec une gueuse, j'vais me faire later la gueule en rentrant". Mais c'était bien Aithe. Mais j 'ai vérifié j'ai inspecté plus bas, tu vois..


Nom de dieu de merde. Son bide tout plat et joli était lui aussi devenu aussi mou qu'une bite de vieux. Et le reste plus bas... Oh putain le reste... Si j'osais mon pauvre vieux, mais je te traumatiserai j'suis sur. Comment te dire ça sans que tu recraches ton déjeuner bordel..? Eh bah j'me suis senti cambriolé, ouais c'est ça le terme. Alors oui tu vas me dire que je pousse un peu pasque là je te parle de la chatte à ma femme, t'as pas tort. Mais merde quoi c'est un peu mon territoire à moi, mon terrain de jeu.. Et..et là on dirait que des voyous se sont invités et m'ont tout salopé à l'intérieur. Et en fermant mal la porte en plus.. J'te jure on me l'a mutilé ma petite femme chérie. J'ai pas compris... Mais j'avais les boules, au lieu d'avoir la gaule en tout cas..





Et pis d'un coup un bruit s'est mis à retentir dans la maison. Mais un truc aigu et flippant. J'ai cru qu'on égorgeait un cochon à l'étage. Et je me suis demandé sur le moment quel connard d'invité se permettait d'égorger un cochon de lait si tôt chez moi. Sur le moment cette déduction me paraissait normal. Et là mon Aithe toute mutilée me dit "c'est ton tour d'y aller". Putain de merde mais où ça donc ? Donc j'y vais hin, mais j'sais pas où... Dans la foulée je choppe un canif, sait-on jamais des fois qu'il faille égorger soit-même la bête... Ouais ouais tu te moques bien sur, mais vas te faire réveiller par un boucan pareil. Y a de quoi laisser une trace de freins au fond de tes braies. Donc j'remonte vers l'origine du bruit et plus je me rapproche plus c'est fort. Mais un son... désagréable si tu savais. D'une rareté rare dans le désagréable même. Là sur le moment je me suis dit que si on me fournit pas une bonne excuse pour tout ce merdier, ça va chier. Et pendant tout ce temps, angoissant faut dire, j'ai qu'une chose en tête : qu'est ce qui a bousillé le cul et les seins d'ma femme bordel..?


Un chiard.


Y avait un putain de chiard dans un putain de lit dans la putain de chambre du bas. Mais quel est l'enculé qui a pris ma maison pour une pouponnière putain ? Faut être inconscient. Ben si, quand tu me connais un minimum, franchement j'suis sur que tu me confierais même pas ta frangine, à moins que tu l'aimes pas, là y aurait débat encore mais bref. Et là Aithe débaroule, me fout un coup de hanche avec son nouveau gros cul et prend le moutard dans ses bras. Et qu'est-ce qu'il fait le petit enculé devine??? Eh bah ouais, tranquille pépère, il lui choppe le téton et il graille. Peinard l'enfoiré. Non mais j'reste calme hin, d'abord j'retrouve ma femme pas en l'état dans lequel j'l'avais laissée, ensuite j'suis réveillé en fanfare par un bordel qui me scie les tympans et pour couronner le tout je découvre qu'on a mis un gosse chez moi, et qu'il dégomme les nichons à Aithe, devant mes yeux. Et Aithe elle me fusille du regard en plus.. Là, j'avoue, avec un couteau dans les mains et la mauvaise humeur qui commençait à monter, faut vraiment être un homme de paix et de bien comme moi pour pas l'égorger direct et proprement ce ptit connard. J'y ai pensé. Je l'avoue. Et même que j'ai trouvé ça tentant. Mais avant que mes rêves deviennent réalité, Aithe m'en renvoie une et m'incendie comme quoi j'avais l'air con avec mon couteau à regarder de travers mon fils. Attend... mon QUOI...?????





Là j'me suis réveillé. En sueur. En panique. Aithe roupillait à côté. Alors j'ai vérifié. Les seins étaient parfaits. Son cul avait pas bougé. Et en bas ça avait l'air correct. J'ai vérifié avec un doigt tout était comme ça devrait toujours être. Ensuite j 'me suis levé, j'suis allé pissé. Pis j'ai chialé comme une merde. Nan mais fous toi de moi c'est facile mais l'angoisse putain, l'angoisse... Un demi-moi t'imagine ? D'ailleurs ça en ferait un demi connard tu crois ? Mais bref c'pas la question. Non le truc c'est que je m'imagine mais carrément pas avec ça dans les pattes... Déjà la vision de Aithe toute déformée non merci... Y a pas que le cul dans la vie qu'on dit, mais ça c'est ceux qui baisent pas comme ils voudraient qui le disent moi j'te dis. C'comme un cul de jatte qui dirait " rien ne sert de courir..." j'lui répondrai moi : "vas t'acheter des jambes connard et on en reparle". Non dans mon cauchemar Aithe était devenue tout sauf bandante putain.


Et pis au delà de ça, t'as vu notre vie ? Rien que la bibine déjà - même si j'ai bien diminué - comme veux tu qu'il tourne pas mal ? Moi j'ai grandi dans un bordel et t'as vu le résultat.. Alors là imagine putain, imagine.. Et puis quel modèle de père j'serai sans déconner ? Qu'est-ce que j'ai à apprendre à un gosse moi ? J'en ai jamais eu moi de paternel alors bon niveau transmission et modèle j'sais pas bien quoi lui apporter. Comment siffler une bière ? Tricher aux cartes ? Reconnaître un rhum les yeux bandés ? Comment entuber quelqu'un en négo ? Ah le tableau promet d'être reluisant tiens. Et Aithe, quelle mère elle ferait ? Elle est moins sortable que moi j'te jure..





Sans déconner si c'est faire des gosses pour en faire des tocars, des épaves ou de futurs gros connards, des fois j'me dis que certains devraient tirer à blanc tu vois. Limite pas faire de chiard pour moi c'est un acte civique et altruiste. Probablement l'un des rares actes de ce genre de ma vie tiens. C'est pas rendre service à ce monde que d'y faire pousser de la mauvaise herbe. Et en admettant que mon gosse soit pas un enculé - déjà ça sera pas un fils de pute, lui - vu comment il tourne en ce moment ce monde de merde, autant lui éviter d'être malheureux. Bref c'est décidé, mardi c'est sodomie..
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MessageSujet: Chapitre IX : Remettre les compteurs..   Chapitre VIII : Mes Angoisses, mes Peurs, mon héritage Icon_minitimeJeu 28 Nov - 13:59

Citation :
Chapitre IX : Remettre les compteurs...
















Altinova..














Chapitre VIII : Mes Angoisses, mes Peurs, mon héritage 5348483_orig











Il règne un silence de mort dans cette putain de salle. Et le mort à tous les coups, ça va être ma gueule. Logique dans un sens. J'ai joué un jeu dangereux, pour des mecs encore plus dangereux et là il est temps de passer à la caisse. Mais ça m'emmerde un peu, surtout le décorum tu vois. Parce que quand tu dois de l'oseille à des mecs méchants, l'usage veut - s'ils te choppent bien sur - que tu dérouilles un moment, voir que tu finisses la gueule éclatée sur le pavé en te vidant de ton sang ou avec un morceau de toi en moins selon les mecs en question. Mais ça c'est le cas de figure "simple". Donc pas le miens, évidemment hin sinon depuis le temps tu le saurais. Non là j'ai affaire à du gros, du très gros même, au symbolique comme au figuré.


Je te dresse le tableau. J 'ai en face de moi le type qui m'a prêté plein de pognon pour aller foutre la merde entre Calphéon et Valencia. J'ai utilisé son pognon à bon escient et j'ai tenté de semer une belle merde. C'est ce que lui voulait aussi, pour d'autres raisons je pense. A mon avis le gros lard en face de moi a des intérêts dans l'armement et la pierre noire. Sauf que le plan a pas marché malgré les graines semées. Et du coup le puissant obèse en face de moi est pas content. Mais vraiment pas. Ben oui sinon il aurait pas rallongé du blé pour que des mecs me traquent et me ramènent chez lui par la peau du cou, vivant.








J'ai donc un immonde tas de graisse couvert de soies et de bijoux en face de moi. Le mec est vautré à table depuis plus d'une heure et a commencé à débiter la deuxième carcasse de cerf sans dire un putain de mot depuis le début de son orgie alimentaire. Et encore je m'estime heureux vu la réputation du bestiaux car pour le moment là c'est juste un casse dalle. J'ai beau connaître à peu près mon interlocuteur qui interlocute surtout son cerf farci aux truffes depuis des plombes, ça impressionne. On raconte que quand il a les glandes, il fait venir les types qui lui ont cassé les couilles pour les inviter à manger. Vu ce que ce mec pèse à tout niveau déjà c'est louche. Il convoque donc ceux qu'il a dans le collimateur à sa table pour leur en mettre plein la gueule. Et putain ça marche.


J'ai pas ouvert ma putain de grande gueule depuis le début et je sais que si jamais je l'ouvre j'risque de finir en accompagnement du cerf. Donc j'suis là devant mon assiette que j'ai à peine touchée avec un mec qui me fixe froidement pendant qu'il m'explique de manière non verbale comment lui il voit les choses. Ce type est dans la démonstration de force. Et il s' en branle, car il l'a le pouvoir l'enculé. La salle à manger est immense, richement décorée, voir à outrance tellement c'est tape à l’œil. Si j raclais les dorures que y a un peu partout sur les murs j'suis sur de me racheter un bateau pour te donner un ordre d'idée. Les domestiques sont mieux habillés que les godiches qu'on voit à Calphéon dans leurs belles robes et y a même une estrade remplie de musiciens tout aussi tape à l’œil mais qui jouent pas. Non tout le monde ferme bien sa gueule à commencer par moi et on a pour seule musique les bruits de mastications, les rots et les pets du mec qui se torpille une famille de cerfs par casse croûte.








Ça devient vite plus oppressant que chiant. Y a probablement une trentaine de grouillots à tout casser autour de nous sans compter les gardes du corps du mec. En même temps vu comment il est gros le fumier il fait bien de prévoir du nombre pour son gros corps. Après le second cerf, pour digérer, on fait passer des salaisons qui viennent de Duvencrune. Là je comprends que l'obèse essaie de me faire percuter qu'il peut se procurer ce qu'il veut pour son propre plaisir d'où que ça vienne. Tout dans la démonstration encore. Là il étale sa puissance et son opulence sans retenue juste pour me montrer qui c'est le patron. Et encore je me demande s'il s'en bat par un peu les couilles de cramer pour son goûter la même somme que claque Calphéon pour son armée sur l'année.


L'obèse me fixe froidement et je détourne pas le regard. J'ai pas envie de finir comme ce connard de cerf juste avant. Je sais qu'il essaye de me violer mentalement en continuant d'instaurer ce malaise. Franchement il en est pas loin, on raconte que ceux qui sont sortis vivant de sa table sont retournés chez eux la queue entre les jambes bouffer de la salade et du potage pendant trois semaines... J'suis un joueur. J'adore le jeu, trop. Alors j'prends un bout de salaison et j'croque dedans toujours en fixant le gros porc en face de moi. J'sais que je l'enculerai pas sur la quantité, c'est un marathonien d'la graille. Mais j'ai une carte à jouer, c'est ça ou finir en position fœtale voir pire.








Je bouffe, en faisant moi aussi un maximum de bruits. Et puis je balance par la pièce les morceaux à peine croqués alors que y en a qui crèvent de faim. J'me dis que rien que la collation qu'il s'est enfilé aurait pu nourrir les crèves la faim d'Altinova plusieurs jours mais je m'en branle. Au pire si je finis à la marmite autant profiter du temps qu'il me reste putain. Et avec du bol un de mes p'tits os lui restera coincé dans la gorge à cet enculé. Ça me fera pas sentir mieux ni revivre mais toujours ça que veux-tu.. Au bout d'un p'tit moment j'décide de tenter le tout pour le tout et d'lui causer. J'lui dit alors que c'est un con et qu'il aurait du miser sur une autre voie pour ses projets. Et puis je ferme ma gueule et je tabasse les salaisons à grand coup de pinard.


J'vois le gros qui allume alors une lueur dans son regard, y a le jaune de ses yeux qui s'éveille. Mais j'me tais et j'bouffe aussi salement que j'peux. J'l'ai ferré. Mais si j'me foire pour sur que j'finis à la casserole et le cul farci de terrine. On continue de bouffer dans le silence de nos mastications respectives. J'arrive même à lâcher une caisse ou deux qui me permettent d'évaluer l’acoustique de la salle. On arrive à torpiller le plat de salaisons et j'ai déjà les dents du fond qui baignent. J'suis à deux doigts de rendre le tout sur la tablée. Mais là surprise il lève son gros doigt et les grouillots ramènent pas tout de suite le plat suivant.








Alors j'me mets à table, si on peut dire après l'orgie de bouffe qu'on a dilapidée. J'lui parle de l'océan, de territoires à conquérir et des opportunités. Il m'écoute en se léchant les doigts ce gros porc et j'me demande s'il est pas en train d'imaginer comment me faire mijoter avec des ptits légumes. Malgré le pinard que j'ai sifflé et la nausée j'essaie de garder ma concentration pour pas me vautrer. Le mec écoute, me fixe toujours sans rien dire. Et puis quand j'ai fini, il se réinstalle dans sa chaise et fait apporter la suite. Mais là on me dégage sans ménagement de sa vue, p'tet que je lui coupais l’appétit au monstre putain?


Une fois dehors je m'attends à me prendre une lame dans le bide mais on me temps des papiers. Et pas n'importe quels papiers putain. Des gages, des quittances. Vivres, matériels, hommes.. navires. Putain de merde.. Je comprends que j'ai pas intérêt à merder si j'veux pas être à nouveau convoqué à manger sous peu. J'me tire sans demander mon reste et quand j'suis assez loin j'dégueule l'équivalent d'une année de solde pour un soldat dans une ruelle. Jamais les rats auront aussi bien bouffé crois moi..








Mais j'crois que je suis encore bien dans la merde....
 
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