La Bataille d'Urfa
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La légende des Paladins et des Prophéties oubliées
 
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  Chapitre XXIII : Le gros Thon, les Sirènes et les Morrues..

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Narrateur

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Messages : 338
Date d'inscription : 23/12/2011
Localisation : Limbes

 Chapitre XXIII : Le gros Thon, les Sirènes et les Morrues..  Empty
MessageSujet: Chapitre XXIII : Le gros Thon, les Sirènes et les Morrues..     Chapitre XXIII : Le gros Thon, les Sirènes et les Morrues..  Icon_minitimeDim 10 Mar - 16:45

















 
 
 
Les femmes... On peut pas s'en passer, et pourtant qu'est ce que ça nous attire comme soucis et comme emmerdes. Mais comme des cons, on y replonge dedans à chaque fois. Est-ce l'espoir ? Est-ce parce qu'on est indécrottablement cons et perdus pour la raison? Va savoir camarade... Oh moi j'me plains pas, j'ai trouvé la perle rare. L'Unique. Y en a beaucoup qui parlent autour d'un verre de cette engeance là ; la salope sauvage, la vraie. Celle dont t'entends les exploits mais que tu parviens jamais à serrer. Ben moi j'l'ai fait. D'abord ponctuellement, puis d'plus en plus régulièrement jusqu'à m'y faire piéger. Parce que faut se méfier, mais ce genre de femme elles font les sauvages et les indépendantes tout ça, mais si y en a bien qui ont pigé comment ça fonctionne un bonhomme, ce sont bien elles. Comme disait Maman, les meilleures compagnes sont pas forcément celles qui ont la meilleure éducation, les plus belles robes ou la conversation la plus soutenue, ni même celles qui sont gentilles et douces. Non ça c'est des conneries. Un bonhomme si tu veux le ferrer et le combler t'as deux chemins, ses couilles ou son estomac. Et Aithe, elle s'occupe tellement bien de mes baloches que j'crois qu'elle est l'incarnation vivante de l' expression vivre d'amour et d'eau fraîche. J'te jure j'me mets des pense-bête dans la piaule pour penser à manger sinon j'oublie des fois.
Alors j'te vois avec ton air pessimiste là, tu te dis que j'exagère. Pour une fois même pas. Y a pas de mots ou de phrases pour te décrire ce que c'est de partager sa vie. Elle est ma Sirène, ma Muse, mon Phare dans les ténèbres qui peuplaient ma vie jusque là. Si je l'aime ? Bien évidemment. Même si l'amour est pas venu tout de suite, du moins pas de manière conventionnelle, il est là. Elle est moi on est des gueules cassées par la vie et les sentiments, on fonctionne pas pareil que les gens. Ça me fait marrer moi de voir des jeunes se renifler le cul autour d'un verre, tout timides et patients. On dirait des empotés. C'est naïf et touchant disent certains. Moi je trouve que ça manque de pragmatisme. Se languir d'une femme sans l'avoir trousser, c'est prendre des vessie pour des lanternes. Le mec il est persuadé qu'il va vivre heureux avec sa sirène qui l'a envoûté, et au final il se retrouve avec une bonne grosse morue dégueulasse. Moi ça me viendrait pas à l'idée d'acheter une pouliche sans l'avoir poussé au galop. J'estime qu'une femme c'est pareil. Aithe quand je l'ai épousée, j'en connaissais chaque orifice, tu m'suis?
 
 
Mais tu vois, tout comblé que j'suis je sens que les vieilles mauvaises habitudes sont pas loin. J'aime les femmes. J'aime les belles femmes. Celles dangereuses aussi. C'est dans mon sang, c'est dans mes vices. On s'est promis d'plus baiser ailleurs, et on s'y tient. Mais des fois, comme ça à l'occasion sur un moment de faiblesse, je t'avoue que la tentation a un petit goût de miel. Tu sais la petite voix  de salope qui te dit "non non n'y va pas" tout en cambrant les reins. Ouais j'vois que tu me suis. C'est à ce moment là que t'as l'impression d'être au sommet d'une pente vertigineuse ou au bord du vide, et bon dieu qu'est-ce que t'as envie de sauter des fois.. Et plus tu te tiens à tes principes, plus t'as envie de miel, si tu vois ce que je veux dire. De part mon métier j'en croise pas mal du monde, des femmes notamment. Ah si j'avais pas mon Aithe j'pense que j'aurais tenté d'en séduire tant et plus.
Alors du coup, pour pas déconner, je me contente de jouer, de rester sur ce mince fil du rasoir, entre le jeu et la limite, tâchant de rester du bon côté. Mais c'est dur. Heureusement, après, quand je rentre elle est là, et toujours partante pour une petite séance de calins.
 
 
Mais après l'amour, alors qu'elle dort contre ma peau, je déprime. Je me sens con, minable et pathétique. J'ai la chance d'avoir une femme pareille, faîte sur mesure pour moi à tout niveau, et je me permets d'aller m'imaginer avec d'autres, comme si je me faisais chier avec elle. Loin de là tu vois. Mais je comprends pas pourquoi ce désir de tendre vers l'ailleurs, l'inconnu, alors que ce que j'ai me satisfait pleinement. C'est dans la nature de l'homme d'être aussi con et insatisfait ? Capricieux? Ou bien c'est juste moi et ma prédisposition à bousiller tout ce que j'ai ? J'me sens mal tu vois à en parler, j'ai honte et pourtant il m'en faut... Je l'aime, et je me dis qu'en plus ça la ferait souffrir. Putain je préfèrerais m'arracher une couille que voir des larmes dans ses yeux sans déconner. Et pire, si elle foutait le camp ? Wao je crois que je m'en remettrais pas. Au tapis pour le compte pour le coup... Et tout ça pour quoi au final ? Un fantasme ? Une envie de liberté égoïste? Putain mais quel connard des fois je fais.
C'que c'est con un homme quand même, à aller s'imaginer d'autres aventures quand il a SA grande aventure sous le museau. Je sais pas pourquoi on est fabriqués ainsi, mais franchement c'est chiant. Enfin c'est bien beau de se plaindre, mais ces idées là je me les suis mises moi même dans la tête. J'en ai culbuté des morues, des bancs entiers. Et là je trouve enfin une vraie sirène et je m'apitoie. Mais quelle grosse merde je fais... C'est dans ces moments là que je me rends compte que je suis pas sorti de mes propres ténèbres, et que malgré tous mes efforts, je demeure encore et toujours qu'une pauvre grosse merde...
Mais une merde qui a du bol de l'avoir, Elle...










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